L’utilisation d’anti-TNF-a est maintenant pratique courante dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). Cependant, ses conséquences sur les suites postopératoires restent encore mal évaluées. Il semble qu’il n’existe pas d’augmentation significative des complications post-opératoire dans la maladie de Crohn, cependant, le risque pourrait être augmenté après proctectomie et anastomose iléo-anale dans la rectocolite hémorragique. Ces constatations nous amènent à recommander lorsque la situation clinique le permet un arrêt des anti-TNF-a au minimum 4 à 6 semaines avant la chirurgie.
Société Nationale Française de Colo-Proctologie