Sensation cutanée au niveau de l’anus, désagréable et induisant des manœuvres de grattage
Fréquent, il toucherait environ 15% de la population
Les corticoïdes en topiques sont le plus souvent efficaces
Le prurit est à caractère récidivant
Eléments clés
- Dans la majorité des cas le prurit est idiopathique (dit « sine materia »)
- Mais il peut être révélateur d’une pathologie dermatologique sous-jacente : eczéma, psoriasis, mycose, lichen, dysplasie anale
- Rarement oxyurose (traitement d’épreuve)
- Les hémorroïdes ne sont pas en elles-mêmes responsables d’un prurit anal
- Le traitement passe par des mesures d’hygiène simples : utilisation d’un gel lavant doux.
- Eviter les lavages excessifs (pluri quotidiens), les lingettes et les antiseptiques
- Il peut être utile d’arrêter l’essuyage au papier toilette contenant des agents irritants
Gravité
- Aucune
Examens complémentaires
- Aucun en première intention
- Une biopsie cutanée peut être utile en cas de prurit résistant au traitement de première intention
Grandes lignes du traitement
Urgence | ░ ░ ░ | Non | |
Médical | █ █ █ | A des mesures d’hygiène locale, dermo-corticoïdes en cures courtes, traitement de la cause | |
Chirurgical | ░ ░ ░ | Non |
Comité du site 2018
Dr Charlotte Favreau-Weltzer, Dr Paul le Naoures, Dr Alix Portal, Dr Aurélien Vénara, Dr François Pigot.