Symptômes
- Toujours présents : douleur intense à type de brûlure, superficielle, permanente
- Souvent présents : prurit, signes urinaires (pollakiurie, brûlures mictionnelles), adénopathie inguinale sensible
- Peut exister : rectite en cas de manifestation sévère, réaction hémorroïdaire œdémateuse
Lors d’une primo-infection ou primo-manifestation les symptômes sont en général plus sévères que lors des récidives
Pièges diagnostiques
- Tous les tableaux douloureux périnéaux (abcès, thrombose hémorroïdaire, fissure…)
- Formes extensives et/ou creusantes des immunodéprimés
- La notion de rapport sexuel anal peut manquer ou n’être pas mentionnée
- Passer à côté d’une infection à Monkey Pox
Ce qui fait évoquer le diagnostic
- Dès l’interrogatoire le caractère des douleurs, l’association à des signes urinaires, l’adénopathie sensible
- Le diagnostic est évident à l’examen : multiples érosions circulaires indépendantes ou polycycliques si regroupées, à contour érythémateux et fond chamois, sur un placard plus ou moins inflammatoire, de localisation variable au niveau du périnée. Les vésicules sont rarement intactes
Examens complémentaires
- L’identification et le typage de l’Herpès virus par un prélèvement au coton-tige sur une érosion pour RT-PCR n’est pas utile au diagnostic
- Bilan d’IST (sérologies syphilis, VIH, hépatites…)
Risque évolutif
- Récidive, de sévérité et de fréquence imprévisibles
- Transmission sexuelle surtout lors des poussées
- Signaler cet antécédent en cas de grossesse (contamination possible du nouveau-né lors de l’accouchement)
Traitement
• Antalgiques, soins de toilette et pommade cicatrisante
• Valacyclovir 500 mg x 2 pendant 5 à 10 jours en cas de poussée sévère
Surveillance
Aucune
En images
Dr François Pigot, pour le Comité du Site de la SNFCP, août 2020