NB : pas de rapports sexuels avant la fin du traitement
* le typage des CT permet de déterminer s’il s’agit d’une LymphoGranulomatose Vénérienne (LGV).
Le typage des CT est fait uniquement pour les prélèvements rectaux, et seulement si rectite clinique et/ou HIV+. Préciser cette demande sur l’ordonnance et donner les renseignements qui permettront au biologiste de remplir la fiche qui figure en annexe.
Cas particuliers des PrEPeurs (utilisateurs de la prophylaxie avant exposition) qui doivent être sous surveillance => typer la souche quel que soit le site (gorge, urine ou anus).
Cas particulier des localisations inguinales toujours à typer.
NB : ne pas oublier le dépistage des autres IST : prélèvement à la recherche de gonocoque (avec antibiogramme pour réseau RENAGO), voire traitement probabiliste d’emblée, et sérologies HIV, hépatites B et C, syphilis (cf fiche CAT devant une IST).
Partenaires (dans les 3 mois pour LGV, 6 mois pour les non LGV)
Noter dans le dossier médical la délivrance de l’information.
Proposer prélèvement local à la recherche de Chlamydia (urètre, vagin, rectum, pharynx). Nota : le typage sera fait sur tous types de prélèvements si partenaire d’un LGV+.
Et d’emblée prescrire doxycycline 100 mg x2/j per os.
Si recherche CT négative stop doxycycline après 7j.
Surveillance
Examen clinique 3 mois après la fin du traitement, pas de prélèvement sauf si doute clinique ou sur l’observance
Doxycycline contre-indiquée chez la femme enceinte, allaitante, ou en cas d’allergie :
Chlamydia non LGV : azithromycine 1 g une fois per os.
Chlamydia LGV : erythromycine 500 mg per os x 4/j x 21 j, ou azithromycine 1g per os par semaine x 3 semaines
Ne pas oublier :
Proposer sérologies HIV, Syphilis, hépatites B et C, au bilan de départ et à répéter lors de la Cs de contrôle à 3 mois +++
Bibliographie :
Recommandations européennes sur chlamydia non LGV 2015 (pdf)
Recommandations européennes LGV 2013 (pdf)
Infect Drug Resist. 2015 Mar 27;8:39-47. doi: 10.2147/IDR.S57540. eCollection 2015
Lymphogranuloma venereum: diagnostic and treatment challenges. Ceovic R(1), Gulin SJ(2)
Mots clés : infection sexuellement transmissible, Chlamydia,
Nicolas Favre, rectite, lymphogranulomatose vénérienne
Dr D. Bouchard, Dr B. de Barbeyrac, Dr C. Favreau-Weltzer, Dr F. Pigot, Dr F. Juguet
Juillet 2017