Signes d’appel et aspects évocateurs

Symptômes Peu spécifiques, parfois présents depuis plusieurs mois. Le plus fréquent : saignementsMasse/Tuméfaction souvent peu douloureuseParfois suintement voire démangeaisons Terrain La majorité des cancers de l’anus sont diagnostiqués chez des patients sans facteurs de risque, essentiellement la femme âgée. Il existe aussi des patients à risque, chez qui on sera vigilant : Patient.e.s vivant avec le VIH (principalement …

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Quels prélèvements faire ?

Confirmer le diagnostic Evoqué dès l’examen clinique devant des caractéristiques assez typiques de carcinome (lésion bourgeonnante ou ulcérée, irrégulière, dure…). Le diagnostic passe par l’analyse anatomopathologique d’un fragment biopsique de la lésion suspecte. Ne pas hésiter à biopsier des lésions moins typiques. L’histologie doit confirmer le caractère invasif du carcinome avec le franchissement de …

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Comment faire une biopsie ?

Avant toute chose, informer le ou la patient.e de l’utilité de ce prélèvement et des modalités de celui-ci. La question de savoir si le mot cancer doit être prononcé n’est pas tranchée, elle est propre à chaque praticien et chaque patient. Une biopsie ne requiert que peu de matériel, elle peut être …

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Diagnostics difficiles

Formes trompeuses Certaines présentations n’évoquent pas en premier lieu un cancer anal. Ne pas hésiter à faire une biopsie, surtout si la lésion est indurée, en relief, érodée. En cas de doute et sans diagnostic histologique, revoir le malade et faire des biopsies si l’évolution n’est pas favorable. Figures 1, 2 et 3 : …

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Examen clinique, les données à recueillir

Ces données recueillies sont indispensables pour : Aider au staging initial d’un cancer analDéfinir le centrage de la radiothérapieEvaluer la réponse au traitement par comparaison à l’examen initial de référence La localisation Précisée en des termes sans équivoque Quadrant concerné, avec la terminologie anatomique (postéro-droit, par exemple). L’indication horaire est source de confusion car dépend …

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Bilan préthérapeutique

Une fois la preuve histologique de carcinome épidermoïde infiltrant posée, il faut réaliser un bilan d’extension locorégional et général pour définir la prise en charge Bilan morphologique L’IRM pelvienne avec notamment séquences pondérées en diffusion Permet une évaluation locorégionale précise et notamment de l’atteinte ganglionnaire. À faire réaliser par un radiologue spécialisé car d’interprétation …

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Traitement initial

Il repose sur la radiothérapie, le plus souvent associée à une chimiothérapie concomitante. La chirurgie a quelques indications, en dehors de la récidive locale. ARSENAL THERAPEUTIQUE Radiothérapie On recommande une technique de radiothérapie conformationnelle 3D avec modulation d’intensité qui permet de limiter le risque de toxicité aigüe et tardive liée à l’irradiation des tissus …

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Suivi après traitement

Que dit le thésaurus sur la surveillance des cancers de la marge et du canal anal ? – dernière mise à jour du TNCD le 17.10.2022 Objectifs Dépister une récidive locale et une récidive à distance (métastase)Diagnostiquer les complications tardives (Cf Chapitre 10) Chronologie d’apparition La majorité des récidives intervient dans les 2 ans Facteurs …

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Complications immédiates du traitement

Les complications immédiates de la radiothérapie Chronologie d’apparition : Au bout de 2 à 3 semaines de traitement.Facteurs favorisants (surtout pour la radioépithélite) : Surpoids, obésité, immunodépression (diabète), chimiothérapie concomitante, tabagisme.Pronostic : Evolution favorable en 4 semaines.Le recours aux antalgiques de palier 3 est très fréquent. Radioépithélite Survenue systématique, intérêt d’une prise en …

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Complications retardées de la radiothérapie

Chronologie d’apparition : Dans les 3-6 mois suivant la fin de la radiothérapie Les toxicités tardives de grade 3 ou plus, avec impact significatif sur la vie quotidienne surviennent dans moins de 15% des cas. Elles doivent être prises en charge par une équipe médicale et paramédicale multidisciplinaire. L’utilisation quasi-systématique en France, …

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Conduite à tenir lors de la suspicion d’une récidive locale

Que faut-il savoir sur le risque de récidive locale ? La récidive locale est un évènement fréquent après une rémission suite à un traitement par radiochimiothérapie exclusive. Ce risque de récidive local est estimé à 30%.La récidive locale est un évènement précoce après la fin du traitement par radiochimiothérapie exclusive. Le …

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Principes du traitement de la récidive locale

Les grandes lignes Elle dépend du traitement initialement reçu. La récidive locale après radiochimiothérapie exclusive est la situation la plus fréquente. Bilan pré-thérapeutique : impérativement confirmer histologiquement la récidive locale (biopsie), éliminer une récidive à distance concomitante (TDM TAP) et préciser la localisation exacte de la récidive et les structures envahies (IRM …

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Aides à la prise en charge

Annonce L’annonce d’un cancer est en général un choc pour le patient. Il est important de le préparer, lui et sa famille, lors des consultations préalables. Il est possible d’évoquer le diagnostic de cancer, parfois avant même que les biopsies aient été réalisées si la clinique ne laisse aucun doute. Cela …

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